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 (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE

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yaniti
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MessageSujet: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 25 Mar - 10:06

Voici ma nouvelle fiction. Je préviens de suite elle sera pas rose. Les chapitres sont courts mais j'espère pouvoir les poster rapidement. Voilà, j'espère que ça vous plaira.

...



Prologue :


Vous allez me trouver salaud, le plus ignoble des mecs, la pire des vermines ; et tout ça je le sais. Vous allez me détester, puis m'ignorer peut-être. Vous allez espérer que je n'existe plus, que je ne sois jamais né finalement. Vous allez avoir envie de vomir lorsque je vous aurai tout raconté, j'en ai conscience, mais par pitié ne m'en voulez pas, je n'ai pas voulu tout ça, je n'ai pas fait exprès. Je me détruis suffisamment comme cela pour que vous ne vous en mêliez pas. Si vous restez, soyez silencieux. Si vous restez, ne me jugez pas. Si c'est trop dur pour vous alors ne rentrez pas de ma vie. Restez en dehors de mon horreur.

Chapitre 1

Je m'appelle Bill et je fête aujourd'hui mes 18 ans. C'est une belle journée d'été et tous mes amis s'amusent. Il est tard, mais le ciel est toujours bleu. Le soleil ne commence qu'à peine à se coucher. Tout le monde rit et il faut l'avouer, ils sont tous complètement bourrés aussi. Ma mère a insisté pour organiser cette soirée. Il paraît que c'est un cap important la majorité. Pour ce que ça change en vraie franchement. Ma vie sera-t-elle plus belle maintenant ? Est-ce que tous les nuages qui polluent mon environnement disparaîtront parce que j'ai un jour de plus qu'hier ? Foutaises tout ça. Lui ne me pardonnera jamais alors pourquoi essayer de sourire ? Je suis condamné à rester dans le noir maintenant et ça me va parfaitement, je l'ai mérité après tout.

Il n'est pas là alors que la chaleur des bougies sur le gâteau réchauffent un peu mes joues. Il ne se tiendra plus jamais aussi près de moi et j'ai envie de pleurer. J'ai voulu essayer, j'ai essayé de jouer, et j'ai perdu. J'ai tout perdu. J'entends les autres tout autour de moi chanter cet air enfantin. Une chanson joyeuse, pendant un joyeux événement, durant une joyeuse journée. Tout ça c'est de la merde. Il me manque trop, mais je ne le dirais pas. Je ne l'appellerai pas, car il ne reviendra pas, c'est impossible. Là où il est, il ne m'entend plus. Il ne veut plus m'entendre de toute façon. Il me hait, sûrement moins que je me déteste moi-même, mais qu'importe. À quoi bon ressasser tout ça ? Le mal est fait et si bien fait qu'aucun retour en arrière n'est envisageable. Je l'ai détruit. Je nous ai détruit tous les deux.

Mon frère était la personne la plus gentille sur terre. La seule personne qui pouvait pardonner à tous ceux qui lui faisaient du mal. La seule qui était toujours présente pour les autres. La seule qui aimait sans condition. Je suis celui qui en a demandé trop. Je suis celui qui l'a détruit. Je suis celui qui l'a brisé.

Il était mon frère et mon meilleur ami, le seul mec avec qui je pouvais être vrai, le seul à qui je montrais mes pires défaut et dieu sait qu'il y en a un paquet. Devant tous les autres j'arrive à les cacher, les camoufler, mais avec lui, je pouvais n'être que moi et c'était tellement bon, presque jouissif. C'était un mec tendre et tellement attachant. Il riait facilement avec tout le monde. Il était aimé de tout le monde et cela de façon si naturelle que ça me bouffait. Il était tout le contraire de moi et nous le savions tous les deux. Il était le soleil alors que je n'étais que son ombre. Il était tout ce que j'aurais voulu être. Je l'ai jalousé autant que je l'ai aimé.

La première fois il m'a pardonné j'ignore encore comment, parce que j'étais saoul. La seconde, il ne m'a pas adressé la parole pendant un mois, il savait que c'était pire que tout pour moi, le fait de me sentir inexistant pour lui. La troisième, il a crié, fort, j'avais dû être plus brutal. La quatrième il s'est débattu, en vain. Toutes les fois d'après, il était juste résigné. Il était déjà mort à l'intérieur. Vous l'avez déjà compris, j'ai violé mon frère, mon jumeau. Un nombre de fois tellement important que je ne saurais les compter. On s'entendait tellement bien que même maintenant je me demande encore comment ces pulsions me sont venues. J'ai abusé de sa gentillesse et même plus que ça. J'en suis conscient bien sûr, mais je n'ai jamais pu arrêter, même quand on s'est battu au point que j'en ai eu le bras cassé et lui la joue tellement entaillée qu'il en garde toujours la cicatrise. Nous nous sommes blessé à un point tel qu'un retour en arrière est inenvisageable.

Je l'ai blessé, je me suis tué, je nous ai sacrifié.

Sacrifié pourquoi ? Pour un besoin pervers, une envie incontrôlable. Je voulais lui faire mal. Je voulais qu'il souffre autant que moi. J'étais tordue et je le suis toujours, je le sais. Je voulais qu'il ressente l'infériorité qu'il m'imposait. Je me sentais petit, diminué face à lui. Je voulais qu'il en soit de même pour lui. Je le voulais soumis alors qu'il l'était déjà d'une certaine manière. Je n'en avais pas conscience alors. Je voulais qu'il me vénère, mais j'étais fou de ne m'apercevoir de rien. Je me sentais faible à côté de lui, mais j'étais sa force. J'étais son soleil m'a-t-il dit plus tard.

Je n'y comprenais rien, je ne suis pas sûr de comprendre maintenant non plus. Je l'ai brisé, mais il m'a avoué qu'il m'aurait pardonné, tout et bien plus, si seulement une seule fois je lui avais demandé pardon. Qu'ai-je été stupide pour ne pas l'avoir compris ? Il m'aimait alors que je l'enviais. J'enviais sa vie parfaite, avec ses amis parfaits. Je voulais tout lui prendre et c'est ce que j'ai fait. J'ai tout pris, jusqu'à son sourire. Maintenant il ne sourit plus, il ne parle même plus. Il reste enfermé dans un monde où je n'ai plus accès. Les médecins disent « patience », je leur réponds « foutaise ». Jamais plus il ne sera celui que je regardais, que j'admirais. Maintenant il reste immobile, regardant dehors sans plus dire un seul mot. J'aimerais tant qu'il m'engueule comme je détestais tant. J'aimerais tellement qu'il rit autant que cela m'exaspérait auparavant. Il a trouvé bien pire pour me punir. Il a trouvé ce que mon esprit si mauvais n'aurait jamais pu imaginer. Il a tenté de se tuer. Il a échoué. C'est moi qui suis mort. Maintenant il reste dans une chambre d'hôpital, seul, inerte, livide.

Ma mère sourit. Elle essaye d'oublier l'absence de mon frère. Elle ignore tout bien sûr, de ce que je lui ai fait, de comment il a tenté de se venger. Elle rapporte son amour sur moi, je n'ai pourtant pas souvenir qu'elle m'en accordait autant avant. Elle préférait Tom, le beau, le fabuleux et intelligent Tom. Mon dieu comme je le préférais aussi. Évidemment quand j'y pense je pleure, de honte, de rage et de tristesse, mais cela n'y change rien. Il ne reviendra pas et même si par un miracle fou il revenait, jamais je ne pourrais espérer qu'il me pardonne. Tout comme jamais je ne pourrais me pardonner.

Le pire dans tout cela est la question que je me pose sans cesse : s'il revenait, s'il retrouvait ses esprits et revenait parmi les vivants, est-ce que je ne referais pas exactement la même chose, encore et encore ? Je me hais pour tout ça, mais je ne peux que regretter le temps ou je pouvais le faire mien, quand je voulais et où je le voulais. Je pouvais disposer de son corps comme bon me semblait et j'en tirais un plaisir fou. La démence qui m'habitait à ce moment-là n'est pas parti, je la sens encore tout au fond de moi, resurgir par vague douloureuse dès que je le vois. Il ne me regarde plus, ses yeux ne brillent plus et son teint est trop pâle pour paraître en bonne santé, mais dès que je le vois dans sa chambre à l'odeur emplit de lui malgré la senteur forte de l'hôpital, mes envies malsaines et perverties m'assaillent et me torturent.

Je suis le seul responsable de tout cela, ce n'est pas la peine de me le redire, mais je n'en suis pas moins malheureux pour autant. Je voudrais que tout redevienne comme avant, mais cela changerait-il quelque chose ? Serais-je moins odieux ? Serais-je plus normal ? Est-ce que mon frère en souffrirait moins ? Franchement je pense que je suis incapable de changer et ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé.

La première fois que j'ai abusé de lui, c'était la nuit de notre anniversaire. Nous fêtions nos 15 ans. J'avais bu, foutrement trop bu même. J'en avais pas l'habitude je ne suis pas un alcoolique non plus, mais cette nuit là, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Tom m'avait dit d'arrêter de nombreuses fois. Je ne l'ai pas écouté, je ne l'écoutais pas souvent pour être honnête. Je voulais lui ressembler, mais être comme lui n'était pas une option. Je voulais sa place, pas être son miroir. Encore aujourd'hui, je ne me souviens pas bien de ce qu'il s'est passé. J'ai comme des moments d'absence où il n'y a que du noir dans mon esprit. Parfois je vois des images. Je préférerais ne pas les voir. Ce sont des images sombres et brutales, je vois Tom se tordre de douleur et je ne réalise qu'après que c'est de ma faute. Je vois des larmes sur son visage alors que même dans mon souvenir je ressens l'étroitesse de son corps autour de mon sexe. Cela reste flou, mais je sais que c'est réel.

Au petit matin j'étais seul au beau milieu d'un champ. Les herbes écrasées autour de moi dans un large périmètre m'indiquaient que la lutte avait dû exister. Je ne m'en souvenais pas. Mon corps était comme endolori, courbaturé. J'avais mal un peu partout et la migraine que l'alcool ajoutait n'arrangeait rien, mais je me sentais plutôt bien. Quand je suis rentré à la maison, il devait être environ midi. Ma mère cuisinait et tout le rez-de-chaussé était envahi d'une bonne odeur. Je montais directement et comme à mon habitude ce n'était pas vers ma chambre que je me dirigeais, je voulais voir Tom et lui demander ce qu'il s'était passé, s'il le savait. Je me rappelle avoir sursauté en le voyant tellement sont visage était froid et son expression presque meurtrière envers moi. Il m'a laissé parler et il a dû voir que je ne rappelais de rien car il a changé. Il s'est comme radoucit. Il a baissé les yeux, joué avec ses doigts et laissé le temps couler. Je parlais toujours, racontant les petites parties de soirée dont je me rappelais. Je rigolais car moi, j'étais heureux, c'était une bonne fête, les souvenirs de mes potes en train de vomir partout me rendaient hilares. Les filles s'étaient lâchées et l'une d'elle m'avait même pas mal allumé, puis après elle était allée voir Tom. Je n'ai pas raconté à mon frère à quel point cela m'avait fait mal et avec le recul je me dis que c'est peut-être ça qui m'a fait dérailler. J'en sais rien.

Ce soir-là, et tous ceux qui ont suivi, Tom n'a jamais parlé de ce que je lui avais fait. Il m'avait comme pardonné même si une barrière s'était dressée entre nous. Nous parlions moins, nous étions moins proches. Il ne faisait rien pour que je me sente mal à l'aise, mais un fossé s'était creusé entre nous alors que j'en ignorais la cause à l'époque. Il ne voulait plus que je rentre dans sa chambre sans frapper. Il ne voulait plus me faire de petits câlins comme on n'en avait l'habitude auparavant. Il faisait en sorte de ne jamais se montrer ne serait-ce que légèrement dévêtu devant moi. Et pleins d'autres détails que je ne saurais citer. Je n'ai pas compris pourquoi sur le moment.

Ce fut après quelques jours que des images étranges ont commencé à m'envahirent. Dès que je voyais Tom je l'imaginais nu. Dès qu'il riait je l'entendais comme gémir en sanglotant. Le pire arriva pour moi lorsqu'un jour Tom est sorti de la salle de bain avec juste son pantalon, descendu bas sur ses hanches. Il s'est dépêché de rentrer dans sa chambre, sûrement pour enfiler le tee-shirt qu'il y avait oublié, mais j'ai eu tout le loisir de voir son dos, large et trop musclé pour un garçon de son âge. Ou surtout par rapport à moi en fait. Rien qu'à cette vue, j'ai eu l'envie brutale de l'attraper et de le jeter parterre. Les idées malsaines que je n'ai pu réfréner m'ont accablé. Mais ce n'était que le début de mon calvaire, que le début de son supplice.


Dernière édition par yaniti le Jeu 18 Fév - 11:35, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyMar 26 Mar - 16:45

Chapitre 2 :



Ma mère veut toujours me traîner avec elle lorsqu'elle va voir mon frère à l'hôpital, je ne sais toujours pas comment lui dire que je n'ai aucune envie de le voir ainsi. Sûrement à cause du fait que je suis responsable de son état ou plus simplement parce que à chaque fois j'ai envie de le secouer pour qu'il réagisse.

Qu'il m'insulte, me frappe ou me dénonce, je serais prêt à tout accepter pour qu'il bouge à nouveau, pour juste entendre sa voix. Je n'en peux plu de le voir comme ça. Quelle est la différence entre son état actuel et la mort ? J'ai envie de pleurer mais à chaque fois je me retiens, c'est de ma faute. Cette phrase tourne en boucle dans ma tête, sans relâche. Elle s'incruste dans mon esprit. Je veux m'en rappeler à chaque seconde qui passe. J'ai tué mon frère.

Si seulement je pouvais tout recommencer depuis le début, si nous pouvions encore être deux, mais à chaque fois que j'y pense je me demande « Aurai-je fait les choses différemment ? Aurai-je été capable de me contrôler cette fois ? Aurai-je pu n'être que son frère ? » Je n'ai pas de réponse, je n'aurai jamais la possibilité d'en avoir.

Une fois, il a tourné les yeux vers moi et juste cela m'a donné envie de le coucher sur son lit, pour ne l'avoir que pour moi. Ça devrait être moi dans cette chambre, j'en ai conscience. Je suis le plus malade des deux mais on me laisse en liberté. En même temps je ne suis une menace que pour Tom, tous les autres m'indiffèrent. Plusieurs fois je me suis dis que j'aurai dû en finir avec la vie, pour le bien de tout le monde, mais je suis trop lâche pour ça et l'idée de ne plus voir Tom m'est insupportable. L'idée d'être loin de lui, même dans la mort, m'horripile.

Je suis plein de contradictions cependant car je ne peux pas me passer de lui mais je ne veux plus le voir non plus, pas comme ça. La plupart du temps, j'y vais quand même, il me manque. Le Tom d'avant me manque. Je crois encore en l'espoir que j'avais de changer, j'essaie toujours. Pour lui, pour moi et surtout pour nous. L'horrible réalité me rattrape toujours alors que je réalise que même en devenant le plus doux des frères il ne me reviendrait jamais. Je l'ai poussé trop loin, trop fort pour qu'il puisse revenir.

Dans la voiture de ma mère qui nous emmène jusqu'où se trouve Tom, je ne décroche pas un mot et me contente de regarder le ciel. Il fait beau aujourd'hui et pourtant je me sens toujours pareil à l'intérieur, mort et triste. Est-ce que cette fois encore mon frère nous ignorera ? Il le fait toujours alors je ne comprends pas pourquoi je me pose encore cette question. Je ne veux sûrement pas me l'admettre.

Ma mère ne cesse de parler. Elle a acquis depuis l'enfermement de mon jumeau la capacité de tenir de longs dialogues toute seule puisque je ne parle que très peu. Je n'étais pas le plus bavard des enfants Kaulitz, tout du moins avant. Tom ne disant plus un mot maintenant il m'est facile de le battre.

Je n'écoute pas ce qu'elle me raconte, je ne suis pas vraiment sûr qu'elle s'adresse réellement à quelqu'un de toute façon. Je pense que ma folie à été contagieuse. Elle nous a tous atteinte.

Quand la voiture s'immobilise sur le parking de l'hôpital, je soupire. Je ne veux pas y être déjà. Je ne voudrais pas y être du tout. Comment dois-je faire avec moi-même alors qu'une partie de moi veux maladivement revoir Tom et que l'autre rejette ce qu'il est maintenant par ma faute ?

« Aller Bill viens, il va être content de nous voir. »

Et je suis sûr qu'elle le pense sincèrement. Si elle savait. Je suis persuadée qu'elle pointerait elle-même l'arme pour me tuer si elle connaissait la vérité. Si cela pouvait lui ramener Tom elle me laisserait sans regret, et elle aurait raison. Je le ferais peut-être aussi.

Quand j'ai appris que mon jumeau allait être interné, enfermé loin de moi, j'ai eu comme première pensée de le tuer et me suicider ensuite, pour être toujours avec lui mais la pensée qu'il puisse m'échapper dans la mort, moi allant en enfer et lui au paradis m'en a empêché. J'ai la hantise de me retrouver seul. Je me sens seul.

L'odeur dans les couloirs est toujours la même et mon visage toujours aussi impassible alors que ma mère parle au médecin. C'est toujours le même rituel. Elle s'informe avant de rentrer dans la chambre, comme si quelque chose avait pu se passer pendant la nuit. Elle va le voir tous les jours et jamais rien ne change, elle devrait le savoir maintenant mais son espoir à elle est que Tom revienne, le vrai Tom. C'est le mien aussi, mais j'ai peur de le détruire une nouvelle fois s'il revient.

Je ne me rends pas compte que le docteur est partit, alors ma mère me tire par le bras pour me faire avancer et comme à chaque fois elle prend quelques secondes avant d'ouvrir la porte pour coller son plus beau sourire sur son visage, le sourire qu'elle réserve à mon frère. Je n'en suis pas jaloux, plus maintenant. C'est le sourire de Tom que je voudrais revoir, rien qu'une fois, mais je sais que je ne m'en contenterais pas.

Il avait un si beau sourire et un rire si communicatif. Je riais toujours quand nous étions ensemble, souvent sans raison, juste parce que nous étions bien et il ne cherchait jamais à comprendre. Il me regardait juste avec ses yeux si doux et il me souriait.

Ma mère change les fleurs qu'elle avait disposé hier dans le vase. Chaque jour de nouvelles fleurs, chaque jour de nouvelles choses à raconter. Je ne sais pas comment elle fait, je ne sais jamais quoi lui dire. Je ne lui dis jamais rien. Je reste assis dans la chaise du fond, celle qui est près de la porte comme si je voulais pouvoir m'enfuir en courant, et c'est un peu le cas. De cette place, Tom ne me voit pas, il regarde dehors tout le temps et je ne vois qu'à peine son profil. Cela me suffit et même si ce n'est pas vrai je ne veux pas m'approcher plus de peur que ma mère ne voit le trouble qui me traverse.

Si j'étais seul avec lui, est-ce que je lui demanderais de me pardonner ? Est-ce que je lui sauterais dessus ? Je n'en sais rien, je fais toujours en sorte que cette situation n'arrive jamais. Peut-être que j'ai peur qu'il fasse une crise et qu'il se mette à hurler comme cette fois-là.

Nous étions seuls à la maison et pour une fois Tom n'était pas sortit avec ses amis. Il faisait toujours en sorte de ne pas rester avec moi mais pas cette fois. Avec le recul je me dis qu'il n'avait pas dû entendre lorsque ma mère nous avait salué du rez-de-chaussé parce que lorsque je me suis faufilé dans sa chambre il était allongé sur son lit, des écouteurs dans les oreilles.

Je me rappelle comme si c'était hier le sourire mauvais que j'ai senti naître sur mon visage alors que je me rapprochait de lui sans faire de bruit. Je prenais un plaisir malsain à le terrifier sans que je n'en sache encore aujourd'hui la raison. Ce jour là je suis resté longtemps à le regarder, attendant de savoir quand il se rendrait compte de ma présence. Quand il a finalement ouvert les yeux, les écarquillant directement, je ne lui ai laissé le temps de rien en me jetant sur lui.

Il s'est débattu, vraiment, et j'ai adoré ça. Pourtant je n'étais pas plus fort que lui, mais il ne devait pas vouloir me faire de mal. Je ne vois que cette hypothèse justifiant le fait que je parvenais toujours à mes fins.

Je l'entends encore dire un « maman » tremblant, mais il ne l'appelait pas. Lorsque je lui ai dit qu'elle était sortit il en avait semblé soulager. Je pense qu'il ne voulait pas qu'elle sache. Était-ce de la honte qu'il ressentait ? Je ne pourrais pas le dire, je ne lui ai jamais posé la question.

Quand mes doigts ont fouillé son intimité, il ne bougeait déjà plus alors je l'ai pénétré brusquement. Je voulais tellement qu'il réagisse, même si c'était juste pour pleurer. Je ne voulais plus de cette indifférence. Il n'a rien dit, rien fait jusqu'à ce que que je finisse et ça m'a mis hors de moi. Je crois que cette fois, j'avais vraiment pété les plombs.

Il avait la tête tournée sur le côté, refusant de me regarder et attendant juste que je quitte la chambre comme je le faisais d'habitude. Au lieu de ça j'ai attrapé la bouteille qui était sur sa table de nuit et j'ai commencé à l'enfoncer en lui.

Il a hurlé et à enfin bougé, se débattant en me donnant même plusieurs coups. Jamais il n'avait riposté de la sorte et j'ai souri. Il était quasiment hystérique entre mes bras, n'appréciant visiblement pas l'intrusion. Je lui ai presque arraché des dreads quand je les ai empoignées et j'ai forcé ma langue dans sa bouche. Son souffle était coupé et il tremblait.

Je l'ai laissé là, la bouteille profondément enfoncé dans son cul et j'étais fier de moi. Fier parce que pour une fois je ne l'avais pas laissé de marbre. Ça n'a duré que quelques secondes, mais je me sentais puissant, j'avais vraiment le dessus sur lui.

Je ne sais pas pourquoi il n'a jamais rien dit de tout cela. Il aurait pu. Il aurait dû. On m'aurait enfermé et il serait libre, cela aurait été la fin logique à cette histoire. Mais il n'a rien avoué, à personne. Au lieu de ça, il a trouvé un moyen pour que je ne puisse plus le toucher.

Je le regarde, son visage toujours pâle et impassible qui ne sourit plus. Un bruit me fait sortir de mes pensées et quand je regarde vers ma mère je vois le vase explosé par terre, de l'eau partout à ses pieds. J'ai eu du mal à décoller mes yeux de mon frère alors que le vacarme l'avait fait sursauté, trop heureux de le voir bouger, même de façon infime.

« Mince, je vais aller demander de quoi nettoyer et un autre vase. » Dit ma mère en ramassant les fleurs au sol.
« Laisse, j'y vais. »

Je ne veux pas rester là tout seul mais elle me sourit et me dit qu'elle à besoin de prendre l'air. Bon dieu mais moi aussi, mais elle ne comprend pas, ne voit pas. Je suis terrifié à l'idée de lui faire encore du mal. Et si cela me terrifie autant c'est parce que j'en crève d'envie. Je sais que je finirais par le blesser d'une façon ou d'une autre. Je le veux tellement, lui, rien que pour moi. « Ne me laisse pas là maman » cris-je dans ma tête. J'ai peur. Pas pour moi, mais pour Tom. « Maman, ne vois-tu pas quel monstre tu laisses avec ton fils ? »
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptySam 30 Mar - 14:28

Chapitre 3 :


La chambre est silencieuse et malgré tous les efforts que je fais pour ne pas regarder Tom, je n'y arrive pas. Je sens mon souffle se faire plus difficile et ma mâchoire se crispe alors que je me persuade de ne pas bouger.

Depuis combien de temps n'ai-je pas été seul dans la même pièce que mon jumeau ? Mon corps réclame le sien. J'ai envie de le sentir, sa peau et son odeur, j'en ai besoin. Je sens mes larmes inonder mes yeux et avant même que je ne m'en aperçoive je suis debout devant lui. Je me sens monstrueux, incapable de me retenir de quoi que ce soit. J'en ai tellement besoin.

Il ne bouge pas, il ne me voit pas. Son regard reste figé sur l'extérieur où il n'y a rien à observer. Du bout des doigts je frôle sa joue et j'en tremble, me mordant les lèvres. La sensation est si douce, si nostalgique des moments passés, des bons moments.

Ma mère peut revenir à n'importe quel moment mais je ne m'en soucis pas, plus rien ne compte à part Tom. Mes yeux se posent partout sur son visage et je me remémore chacun de ses traits comme si j'avais pu les oublier. Il semblait différent dans mes souvenirs et malgré le fait que je le vois régulièrement je ne me rend compte que maintenant qu'il n'est plus tout à fait le même. Je n'ai pas voulu ouvrir les yeux avant.

Il a maigri un peu. Sa peau bronzée est devenue pâle, maladive et ses yeux n'ont plus d'expressions. Je me hais de le trouver pourtant toujours aussi beau, toujours aussi attirant. Je ne veux plus que le contact sous mes doigts cesse, je veux plus de lui. Je veux tout de lui.

« Parle-moi Tom. »

Ma voix est misérable et j'ai l'impression que je vais fondre en larmes. Ne me laisse pas te montrer ça Tom, pitié. Pourtant ce serait ton droit de me voir détruit, effondré, mais je doute que tu n'y aies même jamais pensé. Tu étais trop gentil pour vouloir le malheur de quelqu'un, même le mien. Je le sais. Je l'ai toujours su et j'en ai profité. Quelle ironie que ce soit moi qui implore aujourd'hui ta pitié alors que même lorsque je te brutalisais tu ne disais rien, tu ne demandais rien.

Me croirais-tu maintenant si je te disais que j'aurai voulu que tu me repousses, que tu me rejettes ? Que tu m'empêches de sombrer ? Tu pensais que j'allais me réveiller ? Croyais-tu que je n'étais pas conscient de ce que je te faisais ?

Je l'ai toujours su. Hormis cette première fois qui reste floue dans mon esprit, toutes les autres son encrées en moi comme des brûlures vives qui ne cicatrisent pas. C'est bien fait pour moi je le sais et pourtant je ne peux m'empêcher de ne pas vraiment regretter. Je nous ai marqué tous les deux au fer rouge, mais je t'ai eu rien que pour moi. Je t'ai eu de toutes les manières possibles.

Je me penche vers toi et attend désespérément une réaction, un rejet, n'importe quoi. Ne me détestes-tu pas assez pour te réveiller lorsque je suis si près ? Mes lèvres se posent doucement contre les tiennes et déjà des larmes mouillent mes joues. Je n'aurai pas dû. Je ne pourrais plus m'arrêter maintenant. Ton odeur emplie chacun de mes sens et me tourmente, je ne pourrais pas ne plus t'approcher, ne plus te toucher.

Mes lèvres bougent seules en de timides baisers et mes mains sur ta nuque tremblent. Tout mon corps est à l'agonie et même mon souffle se fait fébrile. « Excuse-moi » m'entends-je murmurer tout contre ta bouche. Pourquoi m'aura-t-il fallu aussi longtemps pour te le dire ?

Je commence à sangloter, mais je ne peux pas me séparer de toi. Tu me manques tellement. Penses-tu encore là où tu es allé te réfugier ? Penses-tu à moi ? Te rappelles-tu de moi ? Cette seule idée m’anéantit.

Ma bouche crache une litanie d'excuses mais je ne suis pas sûr que tu les entendes. Je ne sais pas pourquoi maintenant je craque. Pourquoi alors que j'en avais eu toutes les occasions avant ? Peut-être que ce n'est que maintenant que je me rends réellement compte de tout ce que je t'ai fait, mais je me mens en pensant ça. Je savais ce que je faisais et je ne le regrette pas vraiment. Ce que je regrette, ce que je souhaiterai effacer est la façon dont je l'ai fait.

J'aurai dû essayer de te faire comprendre sans te blesser, te le montrer sans te forcer. Je reste persuadé que tu n'aurais jamais accepté cependant.

J'enfouis mon visage dans ton cou, serrant le col de ton vêtement de peur que tu partes. Je respire ton odeur et je sens mon cœur se déchirer dans ma poitrine. Sans toi je ne suis plus rien, je ne veux plus rien. Je pleure avec de gros sanglots, une boule qui m'étouffe dans la gorge.

« Reviens-moi Tom, tu me manques. Je suis désolé. Pardonne-moi. »

Je ne reconnais même plus ma voix qui gémit plaintivement et je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je te sens bouger contre moi, mais j'imagine que mes soubresauts en sont la cause. Que penserait notre mère si elle rentrait maintenant dans la chambre. Elle ne ma pas vu pleurer une seule fois depuis le début de ce cauchemar, mais comment réagirait-elle de me voir ainsi anéantie ?

« Arrête Bill ! Lâche-moi. »

J'écarquille les yeux sans bouger. Est-ce ta voix qui résonne à mes oreilles ? Rauque et faible, elle ne ressemble pas celle de mes souvenirs, si douce et enjouée. Parfois forte et tonnante, elle était si pleine de vie, tout le temps.

Mes sanglots redoublent, mais je n'osent pas relever la tête, je ne veux pas m'éloigner de toi pour m'apercevoir que je deviens encore plus fou et que tu es toujours là, inerte et absent. Je te sens me repousser et je m'agrippe plus fort à toi.

Tu me demandes encore doucement de te laisser mais je ne t'obéis pas, je ne l'ai jamais fait et mes bras s'enroulent autour de ton cou. Je sens mon corps épouser parfaitement le tien sans que tu ne te recules, sans que tu ne trésailles. Réagis Tom, fais-moi savoir que tu es là avec moi avant que je ne déraille.

Je me jette sur ta bouche, voulant la dévorer et j'en force l'accès avec ma langue, mes mains sur tes joues te bloquant toutes fuitent. Mon baiser est désespéré, mes sanglots n'ont pas cessés et je ne sais pas si je suis heureux ou non que tu ne tentes pas de m'échapper. Tu ne bouges juste pas. Ai-je rêvé ?

Je sais que je suis trop violent, mais je suis trop désespéré pour m'arrêter. Mon corps bouge seul et je me retrouve assis sur toi, à califourchon au dessus de tes jambes. Je défaille lorsque ta langue bouge au contact de la mienne et je ne veux pas pas me dire que tu cherches juste à l'éviter. Laisse-moi croire un tout petit instant, laisse-moi espéré que tu le veux un peu aussi. Laisse-moi me mentir à moi-même encore un peu.

« Arrête Bill, calme-toi ! »

Tu me repousses mais tes gestes ne sont pas méchants. Te rends-tu réellement compte que c'est moi qui suis là ? Tu dis mon nom et cela pourrait presque me suffire à être heureux. Tu me demandes de me calmer alors que tu devrais être celui qui s'énerve, je ne comprends pas.

Mes lèvres se détachent de ta bouche mais mon front reste collé contre le tien, je ne veux pas m'éloigner et mes mains s'accrochent toujours désespérément à ta nuque. Je veux rester comme ça indéfiniment. Je renifle bruyamment quand ta main vient sécher ma joue, frottant le maquillage qui a coulé sur ma peau et je penche mon visage pour avoir plus de contact. Tu ne me le refuses pas et je suis complètement perdu. Ça m'inquiète. Ça m'effraie. Es-tu le vrai Tom ? Es-tu parti dans un univers où je n'ai pas accès, où tout serait beau ?

As-tu préféré tout oublier ? Tout ce que je t'ai fait est-il partit en fumée ? Je ne sais pas si je devrais m'en sentir soulagé cependant. Je viens de t'embrasser et que tu ne réagisses pas ne me plaît pas. Je n'ai jamais aimé l'indifférence et tu le sais. J'inflige à ta bouche un baiser violent où ma langue va directement chercher la tienne et mes mains qui étaient sur ta nuque sont descendues pour attraper ton col et le serrer. Je te malmène. Je te brusque. Je te rapproche de moi même si c'est impossible de faire plus et je suffoque quand ta langue bouge contre la mienne.

Tu ne m'évites pas, tu ne me rejettes pas alors que tu approfondis toi-même le baiser. Je grogne mais je ne sais pas pourquoi. Est-ce que cela ne me plaît pas ? Je serai fou si c'était le cas, c'est ce que j'ai toujours voulu. Je me serre davantage contre toi, collant tout mon torse au tien et serrant mes jambes contre ton bassin, t'emprisonnant sans me rendre compte que je gémis lamentablement.

Je ne force pas quand ta main se pose sur ma poitrine pour me reculer mais je fronce les sourcils quand tu me parles enfin.

« Tu devrais retourner sur ta chaise, maman va arriver. »

Je ne comprends pas vraiment, mais j'obéis quand la pression se fait plus ferme. Pour une fois je t'obéis sans chercher à dominer et retourne sur ma chaise, le cœur battant, le souffle court et le sexe dur. Je m'installe aussi normalement que possible et essuies mes joues pour en enlever le maquillage qui a coulé. Quand je relève la tête, maman est là avec son vase et te sourit comme-ci de rien était. Je suis troublé, encore plus quand je remarque que tu regardes dehors, assis dans la même position qu'avant. Pourquoi ne lui parles-tu pas ? Dis lui que tu es réveillé, dis lui un mot, donne lui un regard. Pourquoi je ne comprends rien de ce qui se passe ?
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyDim 31 Mar - 8:48

...
Alors je viens laisser un ti commentaire car je vois que personne ne l'a encore fait uu' (michants lecteurs è_é)
Donc j'avoue j'ai survolé, je n'arrive pas forcément à lire, déjà les points de vue internes et moi c'est pas l'amitié parfaite xD Et l'histoire... Ce n'est pas du tout ce que tu écris d'habitude et le côté "je viole mon frère" j'y arrive pas du tout TT Pourtant j'aime tellement ce que tu écris d'habitude - pas que je n'aime pas ta façon d'écrire là hein oO
Donc voilà je verrai par la suite mais... J'ai beaucoup de mal avec le sujet =/
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyDim 31 Mar - 9:57

Alors là je suis sur les fesses. Il est cinglé le Tom.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyDim 31 Mar - 16:48

Lili, merci d'avoir pris le temps de commenter et oui je savais en commençant cette histoire qu'elle ne plairait pas à tout le monde. C'est un univers particulier auquel je m'attaque et je ne sais pas trop ou cela va me mener pour le moment lol

didi, ouais pour le coup on sait pas trop si Tom n'est pas aussi cinglé que son frangin XD
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyDim 31 Mar - 18:03

Pareil que le com' de Liliwwod :/
J'ai survolé parce que dès le début le sujet me fait flippé & mal traité, ça peut pas du tout le faire
Je vais continuer à survoler parce que j'aime ce que tu fais habituellement ;-)
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptySam 6 Avr - 16:16

Mon dieu,de savoir que t'as commencé une nouvelle fiction,j'en suis trop contente!Mais je dois avouer qu'après avoir lu le prologue,ça m'a un peu refroidi,je deteste quand c'est trop sombre, du coup j'ai hésité à continuer ou non mais bon c'est signé Yaniti donc j'ai tout lu.Et pour l'instant,je peux dire que j'ai totalement accroché!

Le fait de lire que Bill viol son propre frère,ça ne m'enchante pas vraiment.Mais en même temps,tu l'as écrit d'une telle façon:du point de vu de Bill,que je ne sais pas si je dois le detester ou non.Je me demande si je ne suis pas aussi folle que lui.En plus de ça,j'espère que Tom ne lui en veut de lui faire subir ces horreurs.Je souhaite même que Tom est une sorte de syndrome de stockholm (pas sûre de l'orthographe).Je sais que la base de l'histoire n'est pas très joyeuse mais j'ai l'espoir que ça finisse mieux (même si ce que fait Bill n'est pas pardonnable)j'aimerais que Tom puisse "dompter" Bill.


Dans ce que j'ai lu,j'ai l'impression que Tom n'est pas "contre" ce que lui fait Bill.C'est horrible de dire ça mais je crois,que Tom pourrait être attiré par Bill mais qu'il n'aurait juste pas voulu que Bill fasse les choses de cette façon.Surtout quand on lit la fin du chapitre 3,Tom l'embrasse à son tour donc tout n'est pas perdu...
Quoi que cette scène me fait me poser des questions:est ce Bill qui péte un cable et qui croit que Tom a réagit alors que pas du tout,c'est tout dans son imagination???Si Bill est vraiment encore plus taré qu'on ne le pensait,je serai deçu,je prèfère le scénario où Tom est aussi dingue que Bill.

Bizarrement cette fiction me fait pensait à "passions destructrice" de Laloumine.On sait que Bill est complètement taré mais on veut qu'il finisse avec Tom quoi qu'il arrive(enfin je veux,serai plus juste.)Dans la vie de tous les jours,ce genre de situation m'horrifie mais là dans une fiction,je ne peux qu'être aussi taré que les persos.

Vivement la suite!J'espère quand même que sa ne sera pas trop sombre car déjà la scène avec la bouteille ma traumatisé!
Je conseille aux autres lectrices de lire vraiment les chapitres en entier,vous risquez de rater beaucoup de choses.Moi aussi je ne voulais la lire qu'en diagonale,je ne pensais pas être capable de lire correctement mais j'ai eu tord,j'ai même très hâte de lire la suite^^.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyDim 7 Avr - 5:53

XD merci beaucoup pour ton commentaire, oui c'est noir, mais si tu connais un peu mes écrits, tu peux te douter que c'est plus souvent du gris lol;
"Passion destructrice" je dois avouer que je m'en rappelle pas vraiment, faudrait que j'aille la relire à l'occasion tient.
parfois je me dis que j'ai l'esprit dérangé pour inventer ce genre d'histoire parce que ouais, dans la réalité face à un mec comme Bill je me serai pissée dessus depuis longtemps lol.
Bref je vais essayer de finir le prochain chapitre rapidement peut-être auras-tu quelques réponses à tes questions dedans qui sait ?
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 8 Avr - 18:28

Je me languis de lire le prochain chapitre.Leur relation qui est assez malsaine,me plait bien.J'aimerais qu'on ait un peu plus de Tom dans le chapitre suivant enfin je verrais bien.Bon courage pour la suite,c'est pas simple de lire quand c'est ce genre de sujet mais je suis sûre que ça l'est encore moins de l'écrire.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyJeu 11 Avr - 8:20

Bon alors puisque tu sembles la seule à aimer cette histoire ici buffy, voici la suite lol.

Chapitre 4 :



J'ai passé toute la semaine enfermé dans ma chambre à ne vouloir voir personne. Je ne suis pas allé en cours et maman n'a pas cherché à m'y traîner, elle sait que ça ne sert à rien quand je suis comme ça. Tu étais le seul à parvenir à tes fins avec moi. Tous les matins elle me réveille mais abandonne bien vite la lutte.

Elle ne comprend pas ce qui a put m'arriver et je ne compte pas lui dire. Même si j'étais sûr de moi -ce qui n'est pas le cas- je ne voudrais dire à personne que tu t'es réveillé et ainsi tu serais encore juste à moi.

Je ressasse ce qu'il s'est passé mais je ne comprends pas plus. Je revis cette scène encore et encore et je me dis que je suis plus fou que ce que je pensais. Pourtant, je suis sûr que tu as bougé, qu'on a parlé. Mon corps se rappelle la sensation de ta peau et la douceur de tes lèvres mais je n'arrive pas à savoir pourquoi tu agirais de la sorte. Pour me faire payer ? Tu punirais tous les autres aussi et ce n'est pas ton genre.

Peut-être que je me trompe quand depuis le début je pense te connaître. Je t'imagine peut-être seulement comme je voudrais que tu sois. Je me retourne le cerveau à force de penser à tout ça mais je ne peux pas faire autrement. Il faut que je comprenne ce qui se passe, ce qu'il t'arrive. Ou ce qu'il m'arrive à moi.

Sûrement que j'ai rêvé. Comment aurais-tu pu me rendre mon baiser après tout ce que je t'ai fait endurer ? La question que je me pose maintenant -et dont je ne me doutais pas avant- est : « si tu reviens, comment voudrais-je que tu sois ? » Te voudrais-je docile et aimant ou au contraire comme avant pour pouvoir te forcer à nouveau ? Je tremble à l'idée, de peur et d'excitation.

J'aimais le pouvoir que j'avais sur toi, la domination que je t'imposais. J'aimais te contrôler en te faisant souffrir. J'adorais voir dans tes yeux la crainte que tu pouvais éprouver en me voyant. Te faire sursauter rien qu'en t'effleurant, te faire trembler rien qu'en te regardant avec convoitise étaient devenus mes petits jeux malsains.

Apprécierais-je autant que tu me retournes mes caresses ? Voudrais-je que tu sois l'investigateur de nos ébats ? Je n'ai pas de réponse à ces questions mais quand je repense au baiser que nous avons échangé je souris. Jamais avant tu n'avais répondu à aucune de mes caresses.

Dire ce que j'ai ressenti à ce moment est difficile car je n'arrive pas à bien analyser ce que mon corps a vécu. Je me suis d'abord senti fébrile, tremblant, et les palpitations qui secouaient mon cœur me faisaient souffrir, mais passé ce cap une vague de chaleur et de désir m'a envahi. Oui, finalement je pense que j'ai aimé ça mais je ne sais pas si c'était la joie que tu te réveilles ou le plaisir que tu me répondes. Les deux peut-être. Est-ce que cependant cela voudrait dire que je me contenterai de ça ?

J'ai souvent repensé à pourquoi j'avais commencé à abuser de toi et bien que je ne me rappelle pas vraiment la première fois, j'en ai encore les sensations. Cette fille m'avait énervé, te voir avec elle encore plus. Quand vous êtes partis ensemble je savais que ce n'était pas pour tricoter et franchement, étais-je jaloux ? Sûrement pas de toi en tout cas. Je te maudissais parce que malgré le temps que j'avais passé avec elle à cette soirée, c'est avec toi qu'elle était partie la finir. Pendant que tu t'envoyais en l'air je laissais ma rancune et ma colère grandirent dans mes entrailles.

J'ai beaucoup bu ensuite, peut-être pour oublier que tu mettais trop de temps à revenir. Était-elle si bonne que ça ? Je ne sais pas comment par la suite j'ai commencé à te malmener et jusqu'à quel point tu m'as laissé faire. A partir de quel moment t'es tu débattu ? As-tu crié ou même pleuré ? Je n'en sais rien, je ne me rappelle que de ton attitude après, le lendemain et les jours qui ont suivi.

Aurais-je recommencé si cette fois là tu ne m'avais pas pardonné ?

Même aujourd'hui je me demande comment on peut pardonner un tel acte. Je n'ai toujours pas trouvé de réponse mais j'ai profité de chaque instant qui a suivi. Tu m'en voulais, mais tu continuais à me parler. Même alors que tu laissais une distance entre nous tu restais trop près de moi. Dans mon esprit perverti j'en finissais par penser que tu voulais ce que je te faisais.

Tu étais trop parfait. Tu étais beau et fort, joyeux et aimable. Tu prenais tout, ne me laissant rien. Je t'enviais mais maintenant je sais que c'est plus parce que je voulais que toute ton attention soit pour moi. Je ne voulais que tu ne regardes et ne vois que moi, que tu ne sois qu'à moi. Je ne sais pas comment j'en suis arrivé à penser comme ça cependant.

On s'entendait si bien avant. Toujours ensemble, inséparables. Nous étions des jumeaux assez fusionnels et notre mère souriait souvent en nous voyant dormir dans le même lit. Elle n'a jamais cherché à nous séparer, à nous différencier. Elle nous laissait juste être comme nous le voulions, comme je le voulais. Je ne sais plus qui de nous deux commandait notre relation à l'époque, il me semble que nous étions sur une pied d'égalité, mais peut-être que je ne me rappelle que ce que je veux.

Tu as toujours été celui qui entretenait l'équilibre que ce soit entre nous deux ou avec les autres. Tu étais celui qui faisait en sorte que tout aille bien. Même alors que je te faisais subir ces horreurs -que je ne regrette pas pour la plupart- tu arrivais encore parfois à rire avec moi et nous parlions comme-ci de rien était, gardant une certaine normalité au sein de la famille, avec nos amis. Faisais-tu semblant ou voulais-tu juste croire que malgré cela rien ne changerai entre nous ? Je ne te comprenais pas et je crois que ça m'énervait encore davantage.

Je ne sais pas comment j'aurai voulu que tu réagisses ? Toutes les possibilités qui me sont venues à l'esprit me semblaient insatisfaisantes. Si tu t'étais laissé complètement faire, je t'aurai sûrement fait davantage souffrir pour avoir une réaction. Si tu t'étais débattus plus fort, je pense que je t'aurai violenté plus durement. Tu étais plus fort que moi cependant alors je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne m'a juste pas repoussé. Peut-être ne voulais-tu pas me faire de la peine. Je ne sais pas comment fonctionnait ton cerveau, tout comme je n'ai toujours pas comprit la logique du mien.

*

Depuis ce matin je n'ai qu'une idée en tête, aller te voir. Pour la première fois depuis que tu es là-bas, j'éprouve le besoin de venir et de te parler seul à seul. Je veux espérer que tu me répondras. Un rire cynique s'échappe de mes lèvres, « penses-tu qu'ils m'enfermeront avec toi si je leur dis que je t'entends me parler ? » Qu'importe, ce serait ma place de toute façon.

Je me lève enfin, décidé à bouger, et file dans la salle de bain d'un pas convaincu. Je ne veux plus hésiter même si je ne sais pas ce que je vais pouvoir te dire ni comment je réagirai si finalement tu ne me réponds pas. J'aviserai.

*

Je me trouve idiot alors que je suis immobile devant la porte de ta chambre. Des infirmières passent à côté de moi sans rien dire, mais je sens bien leurs regards qui me scrutent. Elles me trouvent sûrement insensible de ne pas être venu de mon plein gré avant aujourd'hui. Je suis ton jumeau et pourtant maman a dû me traîner ici à chaque fois. Je dois même faire un effort pour me rappeler depuis quand on t'a enfermé. Non pas que j'ai oublié, mais je ne veux pas savoir depuis combien de temps je suis séparé de toi.

J'ai peur d'ouvrir cette porte et de réaliser que tout ça n'était qu'un rêve, que jamais tu n'as bougé, que jamais tu ne m'as embrassé. Quand j'entends une porte claquer un peu plus loin ma main se lève dans un sursaut et abaisse la poignée de ta chambre, mais la encore j'hésite à entrer à l'intérieur.

Mes yeux inspectent les lieux mais tout est étrangement vide. Les draps de ton lit sont défait et tu n'y es pas. Je ne comprends pas que la sensation qui m'envahit s'appelle la panique en pensant que tu n'es plus là. Je rentre et la porte se referme toute seule derrière moi. Je ne bouge pas, incapable de rien. J'ai l'impression que mon univers s'écroule.

Que se passe-t-il ? Où es-tu ? J'ai envie de pleurer en pensant que tu m'as abandonné alors qu'en même temps la colère gronde en moi. J'essaie de réfléchir et de me raisonner. S'il t'était arrivé quelque chose nous en aurions été averti, non ?

Je fais le tour sur moi-même, cherchant de façon idiote comment tu aurais pu te cacher dans cette minuscule pièce et j'écarquille les yeux quand la porte de la salle de bain s'ouvre sur toi, la peau encore humide de la douche que tu viens de prendre, la petite serviette ne couvrant pas très bien ta taille fine.

Si j'avais écouté ce que disaient les médecins et infirmières j'aurai sûrement été au courant que tu te levais pour te doucher, t'habiller et toutes ces choses là, mais jamais je n'ai prêté l'oreille à tout ceci. Tout ce que je voyais était le vide que tu laissais en moi, rien d'autre.

L'espace d'un court instant, j'observe ton corps et chaque image me frappe durement, réveillant en moi une fureur étonnante. Tu es plus maigre, moins bronzé, les cicatrices qui couvrent tes poignets me choquent et je t'en veux. Je t'en veux de ne plus être le même, de ne pas avoir prit soin du corps que j'aimais tant. Tu es à moi et je te veux parfait comme tu l'as été pour les autres.

Je vois dans tes yeux une lueur de terreur et d'un mouvement vif tu cherches à refermer la porte. J'ai toujours été plus rapide à ce jeu là.









A suivre...
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyJeu 11 Avr - 18:41

Bon alors Tom est bel et bien reveillé,ça me rassure un peu sur la santé mentale de Bill.En même temps je trouve Tom super bizarre...Pourquoi avoir répondu au baiser de Bill pour ensuite agir comme une bête effrayée?Je suis dans le flou total lol.
En faites Tom est bien plus taré que Bill,non?J'espère que Tom ne va pas tout le temps éviter son frère,qu'ils vont plutôt jouer au chat et à la souris.
Pour l'instant,on "connait" pas trop Tom donc difficile de donner un avis sur lui,pour ce qui est de Bill,j'arrive vraiment pas à le detester,pour vu que je dise encore ça dans quelques temps.
Je me languis d'avoir la vraie confrontation!
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 15 Avr - 8:29

Chapitre 5 :




Je ne cherche même pas à comprendre ce que je fais lorsque je te pousse violemment dans la salle de bain, te faisant cogner contre le mur devant toi. Je suis déjà collé à toi, respirant ton odeur comme un véritable drogué, léchant la peau de ton cou autant que je la mords. Mes mains sont partout sur toi, possessives, intrusives, et tu ne réagis pas. Je ne sais pas si c'est la peur ou bien si tu ne réalises pas ce qu'il t'arrive. Je ne te laisse le temps de rien de toute façon que déjà j'ai arraché la serviette autour de ta taille.

Ton corps m'avait manqué, ton odeur et ta saveur. La douceur de ta peau contrastant avec la rudesse de tes muscles. Je ne sais pas vraiment ce que je fais, ou au contraire je ne le sais que trop bien. Je ne veux pas réfléchir, je ne peux pas alors que tu es enfin debout devant moi, vivant comme tu ne l'as plus été depuis trop longtemps. Je te veux, j'ai faim de toi et je n'arriverai pas à me retenir même si au fond de moi j'avais voulu que ce soit autrement.

Ma main descend sur ton sexe mou et l'attrape sans ménagement. Je sens ton corps trembler et cela ne fait qu'attiser davantage ma violence. Je ne comprends que maintenant que je voudrai que tu bandes, que tu sois excité. Est-ce que cela m'inquiétais avant ? Est-ce que je me souciais de ce que tu pouvais ressentir ? Un vide semble s'emparer de moi alors que je n'arrive plus à me rappeler. Est-ce que je veux que tu aimes ça ? Je suis encore plus énervé de ne pas savoir ce que je veux.

Je ferme les yeux de toutes mes forces, enfouissant ma tête entre tes omoplates en soufflant fortement. Je souhaite que ma tête se vide, ne plus penser à rien alors que tu es enfin dans mes bras. Je sais que ce que je fais est mal, mais je ne peux pas m'arrêter. Je n'en ai pas envie non plus. Te posséder, c'est ce que je désire toujours, et je prends par la force ce que je ne peux avoir librement.

Je mords ton oreille et lâche un gémissement lamentable quand mes hanches partent toutes seules se frotter contre toi, la bosse de mon sexe dressé se faisant un chemin entre tes fesses nues. Je ne te retiens pas vraiment, mais ma main sur ton cou est prête à serrer plus fort ta gorge et tu le sais, ce n'est pas la première fois. Ma prise est déjà suffisamment gênante pour que j'entende ta respiration siffler.

Je ne veux pas regarder tes mains crispées contre le mur, refermées en poings serrés et blanchis sous la pression que tu y mets. Je sais que tout ceci est réel, mais j'ai rêvé tellement de fois que tu te réveillais que je ne sais plus trop bien. Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je peux, qu'est-ce que je rêve ? Je ne sais plus si je suis dans la réalité et je m'effraie tout seul alors que je pense m'enfoncer dans la démence.

Cependant je sens que quelque chose est différent. Différent d'avant. Tout ton corps s'est raidit mais la sensation n'est pas la même. Cette fois c'est moi qui ne comprends pas quand tu te retournes sans que je ne puisse t'en empêcher. Tu a brusquement retiré mes mains de ton corps et je tremble, mais ce n'est pas de la peur, je me sens juste vidé de tout alors que je ne peux plus te toucher. Ton regard est si dur sur moi que je frissonne. M'as-tu déjà regardé de la sorte, avec autant de colère et de détermination ?

Où est mon frère, celui qui il y a quelques minutes encore était paniqué juste en me voyant, tremblant alors qu'il voulait se réfugier dans la salle de bain ? Ce n'est plus toi que je vois devant moi.


Je n'ai pas le loisir de pouvoir te regarder et d'inspecter ton corps nu car ton poing se fracasse contre ma joue. Je ne réalise pas tout de suite. Viens-tu réellement de me frapper ? Je ne sais pas ce qui court dans mes veines à cet instant précis, au moment où je comprend enfin que tu ne te laisses pas faire, mais je souris.

Je vois mon reflet dans le miroir juste derrière toi et je me ferrai presque peur. Alors c'est à ça que je ressemble ? C'est comme ça que tu me vois quand je viens vers toi ? Je ne me reconnais pas, j'ai l'air d'un fou.

Je me redresse, ne lâchant pas mon image du regard et je souffle bruyamment. Je te vois bouger du coin de l’œil et je sais que tu couvres ta nudité avec la serviette qui était au sol. Bizarrement je te laisse faire. Ma tête est vide et pourtant si lourde et ma mâchoire est douloureuse du coup que tu m'as porté, mais je ne bouge pas. Je ne sais pas quoi faire, je serai même incapable de dire à quoi je pense.

J'ai l'impression qu'il se passe des heures sans que personne n'intervienne pourtant ce n'est que des secondes, mais je ressens chacune d'elles et chaque détails me sautent aux yeux.

Tu restes là à me fixer, attendant que je réagisse peut-être. Est-ce de l'inquiétude que je vois dans ton regard ? Tu t'inquiètes de savoir si je vais encore te sauter dessus sûrement mais j'écarquille les yeux au son de ta voix.

« Ça va Bill ? »

J'ai envie de rire, vraiment, à cause du ridicule de la situation. C'est moi qui t'ai agressé mais tu me demandes comment je vais. Suis-je réellement le plus atteint entre nous deux ? Je passe ma langue sur ma lèvre et je tressaille au contact de la fine plaie et du sang qui s'en échappe. J'ai mal, ma mâchoire me fait souffrir, mais je ne bouge pas.

« Tu devrais passer de l'eau dessus. » Je t'entends me dire.

Je te regarde passer à côté de moi, tes yeux fuyant les miens quand tu sors de la pièce en tenant fermement le linge sur tes hanches. Je respire profondément une fois que je suis seul et je m'approche du lavabo, faisant ce que tu m'as conseillé. L'eau est froide contre ma peau meurtrie et je pleurniche un peu malgré moi. Je ne me regarde plus, je suis penché au dessus du meuble de la salle de bain, ramenant de façon mécanique de l'eau sur ma blessure. Qu'est-ce qu'il vient réellement de se passer au juste ?

J'attrape la première serviette que je trouve pour essuyer mon visage. Elle a ton odeur et je la serre contre moi, respirant ton parfum fortement. Je tremble et je ne sais pas pourquoi. Je suis sûrement idiot car je ne comprends jamais rien quand il s'agit de toi. Je m'enivre, je m'étourdis grâce à cette fragrance. Je voudrais pouvoir t'avoir à chaque seconde avec moi, près de moi, contre moi.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans la salle de bain, mais quand je te rejoins dans l'autre pièce tu es déjà entièrement habillé et assis sur ton lit. Ton visage est tourné vers la fenêtre et je n'ose pas tout de suite me rapprocher. Je crois que j'ai peur.

Je m'assoies sur ma chaise, celle que j'occupe toujours quand maman me traîne jusqu'ici et je prends mon visage entre mes mains. Des larmes se mettent à couler de mes yeux et je commence à rire nerveusement, mon rire cynique se mêlant à mes sanglots.

« Arrête de jouer à ce jeu Tom, tu me rends dingue. »

Je ne te regarde pas mais je sais que tu n'as pas bougé, ton regard toujours fixé sur l'extérieur. Je me sens misérable, je suis lamentable et pathétique.

« Qu'est-ce que tu veux Tom ? Qu'est-ce que tu cherches ? »

Ma voix est faible et je ne suis pas vraiment sûr qu'elle parvienne jusqu'à toi mais je n'ai pas la force de parler plus fort. Je me rassure avec l'espoir que si tu ne me réponds pas cette fois ce sera juste parce que tu ne m'entends pas. Je ne veux plus me dire que tu n'es plus là. Si je suis fou et bien que je le reste, mais je veux t'entendre me parler encore même si tu dois m'insulter, je veux juste entendre le son de ta voix.

« Dis-moi que tu me détestes. Dis-moi n'importe quoi, mais ne me laisse pas dans le silence Tom. J'ai peur sans toi. »

J'ouvre les yeux que je n'avais pas conscience d'avoir fermé et je regarde le sol avec insistance. Peur ? C'est une vérité qui me fait mal. Je n'avais pas vu cette partie de moi mais elle ressort maintenant que je suis seul.

« Je ne te déteste pas. »

Je ne relève pas la tête. Je veux garder l'illusion que tu me parles vraiment. Je souris et me recroqueville sur moi-même, ramenant mes pieds sur le rebord de la chaise en entourant mes jambes entre mes bras. La position n'est pas confortable, mais elle est rassurante. Je me berce doucement dans le cocon que je me suis formé et je me mets à chantonner faiblement une chanson qu'on adorait tous les deux.

https://www.youtube.com/watch?v=aBUU7AOiiv0

Derrière mes paupières clauses je vois des images de nous et je sens une chaleur m'envahir. Je me sens juste bien, encore plus lorsque ta voix se mêle à la mienne. Je souris, les yeux toujours clos. Pour rien au monde je ne veux que ça cesse. Cette chanson, j'aurais pu l'écrire moi-même tellement elle me colle à la peau, tellement elle nous ressemble. Elle est nous.

Si je rêve, qu'on me laisse tranquille. Que personne ne vienne me réveiller. Je veux rester avec toi, là où tu es encore accessible.




A suivre...
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 15 Avr - 18:00

C'est toujours aussi... Malsain.
Je ne sais pas comment le décrire xD Bon tu vois je lis toujours =) Après, le revirement de situation avec Tom qui ne se laisse pas faire, j'ai aimé. Maintenant, comprendre Tom j'avoue que je galère un peu en fait, je me demande comment ça va évoluer tout ça...
Bref je lirai la suite ^^
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 15 Avr - 18:54

ah mais je n'ai jamais dit que ce serait sain tout ça lol.
merci de t'accrocher en tout cas XD
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 15 Avr - 19:44

D'un côté je me dis que Bill est pas net mais les réactions de Tom sont déconcertantes. Les deux devraient être enfermés. XD
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyLun 15 Avr - 21:01

lol! ouais surement
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyMer 17 Avr - 14:56

Dans ce chapitre Bill me fait un peu peur mais j'ai toujours du mal à lui en vouloir.Surtout que Tom n'est pas si réticent que ça.Enfin il l'a frappé mais on peut pas dire qu'il fait tout pour l'arreter.Je pense comme je l'ai déjà dit que lui aussi doit ressentir plus que de l'amour fraternel pour Bill mais que la manière de son frère ne lui plait pas du tout (et ça se comprends tout à fait).Son coma lui a fait du bien,en dirait qu'il a prit du poil de la bête et qu'il a decidé d'être moins passif.Hâte de voir le chapitre suivant ,la forme narrative ne me dérange pas,c'est surtout que comme les chapitres sont courts,c'est dommage qu'on est pas plus "d'actions",ne connaissant que les pensées de Bill,on a pas le temps de s'habituer au chapitre non c'est bizarre ce que je dis.J'aime tes chapitres,c'est pas la question c'est juste que je m'attends à quelques choses et qu'au final y a "que" les pensées de Bill.C'est du charabia ce que je dis désolée.Je ne veux pas critiquer vu quion.e ta façon d'écrire est juste incroyable,je veux juste t'expliquer que je commence à m'attacher à ta fiction et que les chapitres se finissent trop rapidement,selon moi...


Bon je dis ça mais en même temps,je suis jamais contente sur la longueur de tes chapitres quelle que soit la fiction.Je deviens tellement rapidement accro à tes fiscs,que je fais toujours ma chieuse lol.

Enfin bref,merci pour ce chapitre^^
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyMer 17 Avr - 19:13

Bill est flippant hein ? XD et ouais, Tom a pris un peu de poil de la bête, mais est-ce que ça va suffir à calmer Bill ? va savoir 8D Sinon si je résume, c'est trop court, pas assez d'action et trop de Bill... Va falloir que j'arrange ça alors lol.
Merci d'être toujours là a me dire ce que tu penses, ressents en lisant mes chapitres, ça me fait toujours très plaisir d'avoir ton avis.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyVen 19 Avr - 9:46

Chapitre : 6



J'ai mal partout. Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette position inconfortable sur cette chaise. Ma mère vient de rentrer dans la chambre, surprise de me voir ici. Elle m'a juste souris en déposant un baiser sur mon front avant d'aller vers toi. Je la regarde faire ce qu'elle fait toujours. Elle change les fleurs qu'elle t'avait amené hier par des nouvelles, vidant l'eau pour en remettre de la fraîche en même temps. Je n'écoute pas ce qu'elle te dit, n'est-ce pas toujours la même chose de toute façon ?

Je me sens énervé et je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que je ne comprends pas pourquoi à elle tu ne lui parles pas. Pourquoi suis-je le seul ? Je suis celui qui t'a fait arriver là et pourtant tu ne réagis qu'avec moi. Je ne saisis pas la raison de tout ça. Je n'ai pas pu rêver ce coup, j'en ressens encore trop violemment la douleur qu'elle me cause et pourtant tu fais comme-ci de rien était. Réagis-tu seulement parce que je t'agresse ?

Je baisse les yeux et d'un coup je me lève de ma chaise. J'ai besoin de prendre l'air, de m'éloigner de cet endroit. Je lâche un rapide « j'y vais » et pars sans même me retourner. Si ma mère m'a parlé je ne l'ai pas entendu et je ne sais pas si tu m'as ne serais-ce que regardé.

Je cours jusqu'à la maison alors que rien ne m'attend là-bas. Je n'ai rien à y faire, mais je ressens comme un besoin vital de me dépêcher. Je cours à toute vitesse, mes pieds claquant durement le sol. Peut-être que des gens me regardent, mais cela m'est égal. J'ai du mal à respirer et je me rends compte que je pleure. Des larmes coulent furieusement sur mes joues et ce sont mes sanglots qui m'étouffent presque dans ma course, mais je ne m'arrête pas. Ce n'est pas de toi que je m'éloigne, c'est de moi-même, de mes démons et de mes peurs.

J'arrive enfin à la maison et elle est vide. Je la traverse sans m'en soucier. Je me jette sur le lit et je respire profondément, enfouissant ma tête dans l'oreiller. Mon cœur tape dans ma poitrine et c'est douloureux. Je continue de pleurer, serrant plus fort le coussin contre moi. Je suis dans ta chambre mais il n'y a plus nul part ton odeur. Elle est partit depuis longtemps. Les draps ne sentent plus que la lessive et tout est si bien rangé que je me demande même si tu as déjà habité ici.

Maman range tout, tous les jours, et fait le ménage. Elle veut que tout soit propre pour quand tu reviendras mais elle ne fait que t'effacer un peu plus à chaque fois. Mon maquillage tâche la taie d'oreiller mais je m'en moque, je ne peux pas m'arrêter. C'est toi que je veux dans mes bras. Je veux que tu reviennes. Il faut que j'arrange les choses mais je n'ai aucune idée de comment faire ça. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ? Est-ce que je peux encore être pardonné ? Franchement je n'y crois pas mais je ne peux plus rester comme ça et toi non plus.

*

Je me suis levé tôt ce matin, pourtant c'est samedi, ce n'est pas dans mes habitudes. Ma mère me regarde étrangement alors que je me sers un chocolat chaud dans la cuisine mais elle ne dit rien. Peut-être se doute-elle que je vais aller te voir comme hier. Je m'attend à ce qu'elle parle, se lançant dans un monologue interminable, mais rien ne viens. Elle reste plongée le nez dans sa tasse l'air songeuse. Elle semble fatiguée et je ne le remarque que maintenant. Je suis une personne abjecte pour ne pas prêter attention aux gens qui m'entourent, mais rien n'a d'importance à part toi.

Je suis prêt, habillé et maquillé comme tu aimes, rien de trop excentrique. Je veux que ce matin tu me regardes, tu me remarques. Je veux que tu me parles et je suis prêt à tout pour ça. Un jour tu me souriras de nouveau, je me le jure.

Je marche d'un pas décidé dans la rue, mes écouteurs dans les oreilles pour ne pas entendre le brouhaha de la ville. Je sais que je souris bêtement, mais je ne peux pas m'en empêcher. Depuis le début c'est bien la première fois que je suis content d'aller là-bas. Je suis content car je le vois différemment aujourd'hui. Je vais te voir et je vais te parler, tu vas me répondre j'en ai la certitude. Je ne te laisserais pas le choix de toute façon, j'ai trop besoin de t'entendre.

Je rentre dans ta chambre sans frapper, tu est mon jumeau après tout et je connais tout de toi, plus que je ne devrais. Comme la veille tu n'es pas sur ton lit et je me mords la lèvre d'anticipation, mais déjà la porte de la salle de bain s'ouvre. J'avoue que j'ai fait exprès, bien conscient qu'il y avait une chance pour que tu te laves tous les jours à la même heure.

Tu me regardes et je vois un léger rictus déformer ta bouche quand ma mine se décompose presque à ta vue. Tu savais que je viendrais, on n'est pas jumeaux pour rien. Tu as prévu le coup cette fois et c'est tout habillé que tu sors de la pièce.

On se défit des yeux mais tu ne soutiens pas mon regard très longtemps. Tu baisses la tête et te dirige vers ton lit sans un mot. Je ne te laisserai pas faire. J'en ai marre de ton silence.

« Tu vas avoir le cul plat à force de rester toujours assis. » Je lâche sans vraiment réfléchir mais je comprends vite que ce n'est pas ça qui te feras réagir. Enfin c'est ce que je pensais avant de t'entendre.
« Et ça t'exciteras moins ? »

Je ne vois que ton profil et tu te mords la lèvre. Tu n'as pas dû vouloir me répondre, mais je te connais assez pour savoir que ça a dû sortir tout seul. Mon frère n'est donc pas si loin. Tu n'as pas réussis à le faire partir.

« Veux-tu que ça m'excite moins ? »

Je ne sais pas vraiment pourquoi je pose cette question, mais alors que tu me regardes bizarrement je ne peux pas affirmer qu'elle sera ta réponse. Tu sembles gêné et confus, sûrement autant que moi, et je vois de l'inquiétude dans tes yeux que tu baisses dès que tu sens que ça déraille.

Que penses-tu ? Je n'arrive pas à savoir, je ne le peux plus depuis longtemps et ça m'énerve. Tu restes debout dans ta chambre, rangeant lentement quelques affaires avant de t'asseoir dans la même position que d'habitude.

« Reviens à la maison Tom. »

Ton visage qui était dirigé vers l'extérieur se tourne brusquement vers moi. comme-ci j'avais dit une absurdité, tu écarquilles les yeux. Tu n'arrives plus à rester de marbre avec moi et rien que ce constat me remplit de bonheur mais je ne sais pas quoi faire quand je t'entends rire avec ironie.

« Je peux pas et tu le sais. »

Ta voix est plus rauque que dans mes souvenirs mais c'est sûrement uniquement dû au fait que tu ne parles presque pas.

« Pourquoi ? » Est-ce que c'est sortit aussi désespéré que ça ? Ma voix à tremblée et j'y ai sûrement mis trop d'émotion. J'y peux pas grand chose de toute façon.
« Tu le sais très bien Bill. »

Bien sûr que je le sais mais franchement je ne veux pas qu'il me réponde ça.

« Je te toucherai plus. Je te promets alors... » Mais je n'ai pas le temps de continuer que tu me coupes la parole.
« Ne promets pas des choses que tu ne pourras pas tenir. Et ce n'est pas que pour ça. »

J'en reviens pas qu'on soit en train de parler, qu'on ait une conversation presque normale. Tu es assis en tailleur sur ton lit et tu baisses la tête et parles moins fort quand tu es gêné, jouant avec un fil de ta couverture où un bout de truc quelconque. Comme avant, tu es comme avant.

Je ne veux pas écouter tes excuses. Je ne veux pas savoir pourquoi tu ne peux pas revenir. Je te veux juste avec moi. Je m'approche de toi et tu ne bouges pas quand je m'assois en face de toi, beaucoup trop près je dois bien l'avouer cependant.

« J'arriverai peut-être pas à me contrôler c'est vrai. J'arriverai sûrement pas à ne plus te toucher, mais tu m'as montré hier que tu savais parfaitement me repousser. Tu peux revenir et ne pas me laisser faire Tom. »

Mon ton est suppliant et je sens que si ça continu les larmes qui s'agglutinent dans mes yeux vont s'échapper. Je suis si près que je sens ton souffle sur ma peau, mes lèvres en tremblent, je veux tellement t'embrasser.

« Tu peux me repousser Tom. »

Ce n'est qu'un murmure mais je sais que tu l'as entendu. Ma langue passe fébrilement sur ma lèvre avant de la mordre et je sais que je m'approche de toi. Mon regard passe de tes yeux à ta bouche, inquiet et tellement envieux. Je répète ma phrase « tu peux me repousser Tom. » encore une fois, plus faiblement encore. Je veux que tu le comprennes et je veux m'en persuader.

Mes lèvres effleurent les tiennes et je tremble de tout mon corps. Ce n'est même pas un vrai touché, on se frôle juste, je ne te sens qu'à peine, mais c'est tellement bon et tellement douloureux en même temps.

Tu sens mes lèvres bouger fébrilement contre les tiennes, timidement, et nos regards se croisent, s'interrogeant, se jaugeant. Mon souffle est erratique et cogne ta bouche sans que tu ne cherches à t'en soustraire. Les secondes défilent, s'effilent, et je tremble de tout mon corps. Combien de temps passons-nous comme ça ? Tu ne réagis pas, ne me repousses pas alors je continue, j'en profite autant que tu me laisse faire.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyVen 19 Avr - 15:22

Non c'est horrible,j'en veux encore!!!!!Tu as posté super vite et j'en suis ravie mais j'étais tellement dedans et là hop fini xD.Je sens que je vais adorer leur petit jeu.
Je me demande toujours pourquoi Tom ne réagit que face à Bill...Il veut peut-être éviter que si sa mère le sait,il devra rentrer à la maison,en même temps pourquoi montre t-il à Bill qu'il est enfin réveillé?
Ils ont à mon avis tout les deux des problèmes d'identités,ils doivent être bipolaire,un truc dans le genre...

Ne me remercie pas de commenter,c'est fait avec un vrai plaisir.Tes fictions ont toutes ce truc qui fait que je deviens accro très rapidement.Tu as un style d'écriture incroyable,la moindre des choses que je peux faire pour te remercier de poster de si bonnes fictions,c'est de commenter donc je le fais^^.

Vivement la suite,j'en ai l'eau à la bouche =P
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyVen 19 Avr - 15:52

XD j'avoue avoir arrêté au pire moment lol, mais si je continuais j'étais partis pour un chapitre beaucoup trop long par rapport aux autres ( je sais, ça ne t'aurait pas spécialement dérangé lol)
Je ne vais pas te donner de réponses quant à leur état psychologique à chacun, ce serait gâcher la surprise, mais j'aime lire tes suppositions en tout cas.
La suite ne devrait pas trop tarder, je vais en tous cas faire de mon mieux pour ne pas te faire attendre 8D
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyVen 19 Avr - 19:41

raaaaaa c'est dur que couper ici, j'étais parti dans ma lancée et bam ça s’arrête Sad

en tout cas on peut dire qu'il ont des rapports très spéciaux, et qu'il y a beaucoup de non-dits de leurs parts à tout les 2. J'aime bien la tournure que prend l'histoire, et comme d'hab j'ai très hâte de lire la suite.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyVen 19 Avr - 19:56

Xd désolé.
Oui leurs rapports sont spéciaux c'est le moins qu'on puisse dire,mais je ne peux rien rajouter sans en dire trop je pense, donc je vais juste me taire et aller écrire la suite lol.
Merci d'avoir commenté.
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MessageSujet: Re: (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE   (B/T) Une histoire de famille (Prologue + Ch : 27/...) ABANDONNEE EmptyMer 1 Mai - 8:44

Ok je me demande à présent qui a le rapport de force sur l'autre. C'est assez étrange tout ceci et je ne sais vraiment pas vers quoi va aller Tom...
Bref j'attends la suite tout de même, merci ♥ =)
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